Se préparer au marché du travail
Publié le 19.10.2018
Les conseils pour se préparer au marché du travail
La crise, le chômage, la forte concurrence: suivre l’actualité n’aide pas forcément à avoir confiance en l’avenir, surtout quand on est jeune et qu’on n'a pas encore trouvé sa place sur le marché du travail. Dans une société qui évolue à toute vitesse, dans laquelle on exige souvent d’avoir fait des études et d’acquérir dans un même temps une expérience professionnelle, il est difficile de rester positif. C’est pourquoi l’équipe d’Adosjob s’est penchée sur des solutions pour ne pas céder à cette démotivation ambiante et vous aider à atteindre vos objectifs professionnels.
Se former à l’étranger
Aujourd’hui, il faut avoir à la fois un parcours qui correspond à ce que l’on attend de vous et avoir le petit plus sur son curriculum vitae qui fera la différence. Aller étudier ou travailler à l’étranger est une possibilité qui a autant d’attraits que d’avantages. C’est souvent l’occasion d’apprendre une nouvelle langue, de faire de nouvelles rencontres, de se créer un réseau et de se former d’une manière différente et enrichissante. De plus, les voyages se font plus aisément et sont facilités par des programmes comme Erasmus. Destinés autant aux étudiants qu’à ceux qui sont déjà dans le monde du travail, la perspective d’une formation à l’étranger devrait en motiver plus d’un! Pourquoi ne pas partir alors quelques mois, un an ou le temps d’une formation selon vos envies et vos finances? L’expérience est payante d’un point de vue personnel comme professionnel. S’adapter à des situations nouvelles, avoir différentes perspectives dans un même domaine et parler plusieurs langues sont toujours des atouts dans le monde du travail.
Varier ses activités
Face à la crise du marché travail, si les études et les formations spécifiques ont de nombreux avantages, il existe d’autres moyens de valoriser son profil. Il est aussi important de savoir relativiser et de prendre du recul par rapport au monde professionnel pour rester motivé par le quotidien.
Varier les activités permet d’être plus détendu et positif. Sport, arts, yoga, les moyens sont nombreux pour se changer les idées. Ils sont des opportunités de mettre son énergie ailleurs que dans son travail et de voir de nouvelles têtes. Être membre d’un club, d’une association, avoir un autre job à temps partiel, c’est aussi une possibilité de se créer un réseau, utile dans un cadre privé comme professionnel. En plus, être actif dans d’autres domaines peut être valorisant à l’embauche, dans une société où la polyvalence est toujours appréciée. Les entreprises sont à la recherche d’employés dynamiques et engagés, et les activités de la vie privée peuvent en ce sens être un bon témoignage de ses capacités.
Chercher activement
Pour les jeunes qui espéraient voir les portes s’ouvrir à la vue de leurs diplômes ou de leurs qualifications, détrompez-vous, car il faut se battre pour trouver du travail!
Du bouche-à-oreille aux annonces de journaux, les moyens sont nombreux pour trouver des offres d’emplois et il ne faut pas hésiter à tous les explorer. Par exemple, se rendre sur place permet de montrer sa motivation et nouer le contact directement.
Grâce à internet, il est possible de connaître rapidement les offres de la région et de prendre facilement contact avec un employeur. L’association Adosjob par exemple, œuvre pour proposer des petits boulots aux jeunes et dispenser des conseils. Elle n’est pas la seule! Uniemploi.unige.ch, students.ch ou encore jobs.ch postent des annonces qui vous sont souvent destinées. Pour ceux qui sont inscrits à l'université de Lausanne, Service des affaires sociales et de la mobilité étudiante propose des jobs d'étudiants. Les interims, AdosPros, jeunesatwork sont d’autres sites qui sont là pour vous encadrer et vous aider dans vos démarches. Vous n’avez pas à chercher seul dans votre coin, de nombreuses associations se mobilisent pour vous motiver. Alors, à vos souris, cherchez!
Tirer profit de son parcours
Dans les mentalités, certains cursus paraissent être bouchés et ne pas permettre aujourd’hui de trouver du travail, une fois la formation ou les études terminées. Pourtant, il existe une manière bien plus positive de considérer son parcours. Ne pas être formé pour un métier en particulier, ce n’est pas n’être prêt à aucun travail; c’est au contraire, être potentiellement capable de s’adapter à chacun dans un domaine en lien avec ses études. À vous maintenant de mettre en valeur vos aptitudes. Pour y parvenir, il est impératif de se créer un maximum d’opportunités. Voyager, apprendre des langues, s’engager dans des activités diverses permet d’optimiser ses chances et surtout d’avoir confiance en soi. Vous montrez ainsi aux autres qu’ils ont de bonnes raisons de croire en vous. Alors, prêts à relever le défi ?
Julie Eigenmann