Prévention du suicide

En septembre 2019, les associations Ados Job et STOP SUICIDE ont mené un partenariat lié à la prévention de cette problématique très élevée chez les jeunes

Un signe de détresse ? Comment détecter et comment agir ?

#LAPOURTOI, #LAPOURMOI

La campagne de STOP SUICIDE a débuté le 10 septembre, Journée mondiale de la prévention du suicide avec un objectif : informer sur les signaux d’alerte et les ressources d’aide.

Les amis et la famille sont les premières personnes qui peuvent percevoir un mal-être, un changement d’attitude et venir en aide à un proche.

Mais alors quels sont ces signaux d’alertes ? Et comment les détecter ?

Les changements de comportement, d’humeur ou physiques peuvent être le signe que quelque chose ne va pas, un appel à l’aide.

Par exemple, une fatigue permanente ou un manque de sommeil, une dépendance aux réseaux sociaux ou au contraire un isolement soudain, peuvent révéler un mal-être plus profond. De même qu’un changement dans les habitudes alimentaires, des brutales sautes d’humeur, une consommation d’alcool ou de stupéfiants abusive ou encore une perte d’intérêt et une démotivation généralisée, peuvent cacher un problème plus complexe.

Ces signaux sont subjectifs, c’est pourquoi les proches sont essentiels dans un processus d’aide : ce sont eux qui pourront discerner un changement ou quelque chose d’inhabituel.

Bien sûr, tout le monde a des hauts et des bas, et il ne faut pas forcément s’alarmer si, par exemple, une amie n’a plus très faim ou alors si elle est très fatiguée. Mais quand ces signes s’accumulent, que les changements prennent le pas sur la vraie personnalité, qu’on a l’impression de ne plus reconnaître la personne, il faut creuser pour savoir où elle en est  et si elle a besoin d’aide.

Certains événements de vie peuvent générer du mal-être et entraîner l’apparition de ces signes : le décès d’un proche, un divorce, un déménagement ou encore une situation de discrimination, de harcèlement, de violence physiques ou verbales. A nouveau, un mal-être profond ne suit pas obligatoirement un événement de ce type, mais une accumulation de ceux-ci peut amener à des pensées plus noires. Dans ces situations, il est important d’être d’autant plus attentif et à l’écoute, pour apporter son soutien en cas de besoin.

Mais alors que faire lorsque quelqu’un de notre entourage semble avoir besoin d’aide ? Vers qui se tourner ?

L’ouverture au dialogue, l’intérêt pour l’autre et l’écoute sans jugement sont des manières de montrer à la personne qu’on tient à elle et qu’on est là pour elle. Il est aussi important de montrer à celle-ci qu’elle a des ressources personnelles qui peuvent l’aider à surmonter un moment compliqué.

Chacun d’entre nous a une passion, une activité qui nous fait oublier tout le reste, qui nous permet de nous concentrer sur autres choses, qui nous fait simplement du bien. Du sport, de la musique, de la couture, du théâtre ou encore des jeux de sociétés, nous avons tous notre petit paradis à nous. Aider l’autre n’est donc pas seulement montrer qu’on est là pour elle, mais aussi lui faire comprendre qu’elle peut également être là pour elle-même.

Etre là, donner de l’amour et de l’attention est ainsi essentiel pour aider un jeune, un ami ou quelqu’un de la famille, mais il est aussi important de ne pas rester seul face à cette situation. Pour cela, il existe des ressources d’aide qui sont à disposition pour tout un chacun. CIAO.CH ou la ligne 147 par exemple sont des plateformes animées par des professionnels qui écoutent et donnent des conseils, tant aux personnes en détresse qu’à leurs proches.

Tu l’auras donc compris, le suicide n’est pas un acte imprévisible et impossible à prévenir. Il y a des signes avant coureurs qui permettent de repérer une personne en détresse. Tout le monde peut tenter d’empêcher un suicide, avec de la bienveillance et de l’écoute mais surtout en sachant qu’on n’est jamais seul.

Pour plus d’informations sur le signaux d’alerte et les conseils, je t’invite à aller jeter un œil à notre site : https://stopsuicide.ch/