L'associatif : un plus sur le CV


Publié le 15.10.2018

En tant qu’étudiant, chaque début d’année académique s’accompagne d’une certaine routine. On établit son horaire de cours la veille de la reprise, on se rend à tous les premiers cours avec assiduité pour se rendre compte au final qu’il ne s’agit que d’une simple présentation du cours et non de la matière d’examen. Et c’est justement durant ces premiers cours qu’ont lieu les interventions de ceux qui souhaitent que tu les rejoignes : les associations d’étudiants. Quelle que soit la Faculté, quelle que soit la discipline étudiée, chaque département ou unité dispose d’une association qui regroupe leurs élèves. C’est alors que durant la présentation (assez brève) de l’association qui vise les étudiants, certains sont amenés à se demander : est-ce que je les rejoins ou non ? À quel type d’engagement dois-je m’attendre ? Et surtout, quels avantages vais-je en retirer ?


Rejoindre une association estudiantine : un choix aléatoire ?

Toutes ces questions sont parfaitement légitimes, d’autant plus que l’emploi du temps d’un étudiant actuel ne se limite plus à aller en cours et réviser à la bibliothèque. En effet, devant souvent jongler entre études et boulot, le temps restant de l’étudiant s’avère précieux. Pourtant une première vérité doit être dite, les associations estudiantines ne se valent pas toutes. En effet, selon la discipline étudiée et donc selon le nombre d’étudiants qu’elles comptent, certaines associations rassemblent plus de membres. Forts de ce nombre important d’adhésions, ces groupements estudiantins sont plus à même de proposer des activités variées. Là où certaines associations peinent à rassembler et dont les buts se limitent à l’organisation de soirées cinéma, d’autres offrent un panel d’activités bien plus intéressantes comme la participation au journal de l’association ou même la possibilité de faire des stages. Car oui, certaines associations disposent de réseaux bien étoffés dont leurs membres peuvent bénéficier.


Un investissement variable

Néanmoins, la qualité d’une association ne se limite pas au nombre de membres qu’elle compte, mais surtout à l’investissement qu’on lui accorde. Ici encore, des distinctions doivent être effectuées. Une association disposant d’une certaine ancienneté et où les choses sont déjà mises en place ne demande que peu de temps, tout au plus la présence aux Assemblées Générales qui ont lieu une à deux fois par année et/ou la tenue d’un stand présentant l’association le temps d’une après-midi. En revanche, les groupements où tout reste à faire sollicitent bien plus la participation de tous leurs membres. Encore une fois, tout dépend des buts visés. Il est évident que la préparation de l’apéro mensuel de l’assoc’ ne demande pas autant de temps que le démarchage auprès d’entreprises et autres organismes pour obtenir des stages pour les membres.


Un bon point dans un CV

Pourtant, malgré toutes les différences qui peuvent exister entre les buts et les activités des associations, elles ont toutes pour point commun d’embellir un CV. En effet, pour les directeurs de ressources humaines (DRH), l’appartenance à une association (de type standard, et non à des groupuscules politiques ou religieux douteux) reflète un esprit d’ouverture sur les autres ainsi qu’une volonté d’investissement. En tant que membre, on se définit comme une personne solidaire, fiable et sachant travailler en équipe pour parvenir à un but commun. Indiquer qu’on fait partie d’une association estudiantine c’est montrer une bonne intégration au sein de la communauté universitaire et sous-entendre qu’on se fera plus facilement accepter au sein d’une entreprise ou autre. Néanmoins, tous ces avantages varient en fonction de l’association qu’on aura choisi d’intégrer et de nos prochains métiers. À moins que l’on souhaite travailler dans l’événementiel, il n’est pas certain que l’appartenance à un groupement dont le but est uniquement l’organisation de soirées reflète le même sérieux qu’un autre qui propose certes des fêtes, mais aussi des conférences et des séances de soutien aux étudiants.


L’association : un excellent moyen d’élargir son réseau

Un dernier avantage que pointent les DRH, c’est la possibilité d’établir un réseau de connaissances très utiles ou pour la suite de ces études ou pour l’intégration du monde professionnel à venir. Lorsque l’on fait partie d’une association d’étudiants, c’est le plus souvent en rapport avec ce que l’on étudie et le plus souvent avec ce que l’on souhaite faire par la suite. Dès lors, selon les associations, il n’est pas rare que des professeurs se joignent aux petits événements organisés comme les apéros et les Assemblées générales. Ainsi, les étudiants ont la possibilité de discuter avec eux ou avec d’autres individus leur permettant ainsi d’élargir leur cercle de connaissances et surtout d’être mis en contact avec des personnes-clés.


Dans l’association, tout est bon !

Au final, être membre d’une association estudiantine présente de très nombreux avantages et l’investissement, bien que fluctuant, n’est pas des plus prenant. Ainsi, il vaut mieux se renseigner au préalable comme se rendre aux différentes séances de présentations des assoc’ pour choisir celle qui correspond le mieux à ses attentes. Enfin, même si ce choix s’avère très stratégique, il ne faut en aucun cas perdre de vue que les groupements estudiantins offrent surtout la possibilité de rencontrer d’autres compagnons d’amphithéâtres grâce à qui les années d’université seront peut-être plus douces.

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Géraldine Fankhauser